Chaos de Nîmes-le-vieux J'ai déjà évoqué ici la magie des cartes et des noms de lieux. Les gens sérieux et savants appellent cela toponymie. Ni sérieux, ni savant, je préfère laisser vagabonder mon regard sur la carte, m'arrêter sur un nom, noter tout cela quelque part sur l'ordi, faire des recherches (merci Google Images), établir une liste de lieux à visiter. Le Chaos de Nîmes-le-vieux a surgi ainsi, au bout de mon doigt, entre Florac et le Mont Aigoual. Certains vont de chapelle en prieuré tandis que d'autres ne visitent que les jardins. Mon pélerinage me conduit de rochers en rochers. J'ai besoin de les voir, de marcher parmi eux, de les toucher, d'arpenter leurs labyrinthes. Je ne sais pas comment est né ce désir, je ne sais pas l'expliquer. Je peux dire que je partage avec ma mère et mon frère l'amour des cartes, le gout pour la musique des noms de lieux, la manie des listes mais chacun s'arrête ensuite là où il l'entend. Lavoirs, ch