Vers le vent

31 mai 2011, au lever du jour sur le Rhin En sortant de l'usine lundi matin, je suis parti vers le Rhin pour assister au lever du soleil. Arrivé sur la digue, le spectacle avait commencé. C'était bien la première fois que je n'avais pas envie de me jeter à l'eau. Que la seule envie après les photos était de retrouver mon lit. Je ne sais pas si je suis sorti de dépression, je sais juste que je ne prends plus ces trucs qu'on appelle médicaments, qui me rendaient abruti, comme bourré du soir au matin. Plus d'une fois, j'ai eu cette envie. Que j'ai repoussée comme je pouvais. En pensant à ma grand-mère, à mon père qui souffrait, aux amies. En faisant des photos. En me disant que ce ne serait pas drôle pour les pompiers d'éviter toutes ces crottes de chiens sur le chemin de la digue en me repêchant. En me persuadant que revoir le lendemain les papillons de la veille était un projet de vie acceptable, probablement idiot mais pas plus absurde qu'

Azurés et Fadet C'est à chaque fois la même chose! Lorsque le Prez arrive dans un bled, une foule empressée l'entoure et le choie. On veut l'embrasser, lui serrer la paluche parce qu'il parait que ça porte bonheur comme lorsqu'on marche dedans du pied gauche. Le Prez ne se fait pas prier mais ça demande du temps quand on a plusieurs paires de pattes, on ne sait jamais laquelle choisir! Azurés et Fadet Azurés et Fadet A lire aussi : Vol au vent Lycènes Si ce n'est toi, c'est donc ton frère

Foret secrète - Image de synthèse réalisée avec Vue Esprit "A l'ombre de la Lune, La foret secrète..." Au sortir du rêve, ces quelques mots m'accompagnent. La nuit m'a porté au pied de ces pierres dressées. J'ai dans mon coeur le souvenir des frondeurs pétrifiés par Coyote, légende indienne, le rêve d'une planète minérale où s'était abimé mon vaisseau vespéral, le bois sacré où je ne pouvais pénétrer et que j'imaginais au pied des tamariniers près de Rufisque... Les monolithes, esprits anciens, attrapeurs d'ombres et de nuages, parlent avec le vent, mêlent leurs mots à la poussière du désert. Je te vois venir, silhouette floue depuis l'horizon bercé par la chaleur, le pas sur, et t'installer à l'ombre des géants. Plus tard, alors que tu dessines des mandalas dans le sable sec, tu penches la tête et tu me souris, je t'ai reconnue. Ton regard est comme un laser qui me surprend et m'éveille en sursaut! Dans l'obscur

Avant l'orage - Image de synthèse réalisée avec Vue Esprit Le vent secoue les arbres, Caresse les nuages et les oiseaux affolés. La colline entre dans l'orage et la nuit. Dans la vallée, un enfant rit... A lire aussi : Dans la lune Abri côtier L’Aigle