Présentation de Gimp

Gimp est l’éditeur d’image présent sur toutes les distributions de bureau Linux. Il est souvent présenté – à tort – comme le Photoshop du logiciel libre.

Il est également disponible sous Windows et OS X.

 

Fig.1.Gimp

 

Lorsque j’ai commencé à l’utiliser il y a plus de 20 ans, son affichage en mode multi-fenêtrage était un peu déconcertant. Depuis quelques années, l’interface est compacte et a gagné en lisibilité.

 

Je ne vais pas comparer Gimp à Photoshop, cela ne sert à rien. Surtout, cela ne permet pas d’appréhender sereinement les différents outils de Gimp et leur fonctionnement.

 

Gimp gère la plupart des formats d’image existants et permet un travail complet avec les calques.

Il dispose d’outils classiques, d’actions et de filtres qui lui sont propres. En outre, il permet d’utiliser des scripts.

 

L’interface de Gimp 

La photo à travailler demeure au centre de l’interface.

Les outils classiques (déplacement, sélection, découpage, etc.) sont en haut à gauche de l’image, le menu des brosses, motifs, polices, historiques, options est en haut à droite. L’affichage et le paramétrage des calques est en bas à droite.

L’onglet en bas à gauche est modulable. La petite flèche permet de le configurer : un menu s’affiche et permet de choisir une ou plusieurs options en fonction de ses besoins ou de sa pratique. L’option peut être appelée en cliquant sur son icône. C’est l’outil qui permet d’avoir le maximum d’options sous la main sans alourdir l’interface.

 

Fig.2.Gimp – Configuration de l’onglet

 

 

Fig.3.Gimp – Choix de l’onglet

                                                         

Fig.4.Gimp - Histogramme

 

 

Fig.5.Gimp – Déplacement de l’onglet

 

En outre, chaque option peut être ancrée ou déplacée où vous en avez besoin.

 

Fig.6.Gimp – Histogramme déplacé

 

Fig.7.Gimp - Exemple d’interface 1

 

 

Fig.8.Gimp - Exemple d’interface 2

 

A chaque démarrage, Gimp conserve ces fenêtres ouvertes à leur emplacement. Fermer une ou plusieurs de ces fenêtres les fait disparaître, il faut les réactiver manuellement en cas de besoin.

 

Les filtres de Gimp

Gimp propose de nombreux filtres classiques qui peuvent être personnalisés et sauvegardés. Il offre également des filtres originaux animés par les fameux scripts-fu.

 

 Fig.9.Gimp – Personnalisation des filtres

                                                   

 

Fig.10.Gimp – Des filtres originaux

                                                     

 

Les filtres originaux de Gimp peuvent paraître incongrus, datés ou curieux pour un usage classique de retouche photo. Ils méritent d’être explorés et utilisés dans un cadre récréatif ou pour réaliser une illustration.

Si certains d’entre eux peuvent être classés parmi les Effets spéciaux que personne ne comprend, quelques uns sont des Effets spéciaux dont personne ne comprend l’utilité ;-)

  

 

Fig.11.Gimp - Éclat de lentille

 

Fig.12.Gimp – Supernova

 

  

Fig.13.Gimp – Promenade-chèvre

 

Sauvegarde

Les fichiers de travail sont sauvegardés au format *.xcf par défaut. Pour les enregistrer au format *.jpg ou *.png, il faut les exporter sous et choisir le format et le dossier de destination.

Ouvrir un fichier au format *.xcf affiche le fichier avec tous ses calques. Vous pouvez reprendre votre travail ou l’exporter au format souhaité.

Nota : Gimp ouvre les fichiers au format *.psd créés avec Photoshop et permet de les modifier, de les sauvegarder au format *.xcf ou de les exporter au format *.psd. Je ne sais pas si partager avec Gimp des fichiers créés avec Photoshop est une bonne méthode de travail, c’est à dire sans pertes de données.

 

Liens

Site officiel : https://www.gimp.org/

Gimp est porté sous Linux, OS X et Windows.