Papa est parti
J’étais passé le voir quelques jours pendant la troisième semaine de septembre. Papa était très affaibli. Il mangeait peu, buvait peu, ne quittait plus son lit médicalisé qui occupait la salle à manger depuis février.
Je n’avais pas osé le photographier quand la lumière du matin avait caressé son visage émacié, méconnaissable. Epuisé, il s’était endormi après la toilette. Je l’avais entendu crier, gémir tandis que l’aide-soignante le lavait. La maladie gagnait.
Quand je l’ai quitté, Papa m’a dit au-revoir sans ouvrir les yeux. Aurais-je pu soutenir son regard ?
J’ai pris des nouvelles chaque semaine. Souvent, il dormait. Parfois, sa voix lointaine balbutiait quelques mots…
Voilà des heures que je ne parle que de lui. Nous marchons vers la cascade du Nideck. Je l’évoque sans cesse. Au retour de la balade, nous admirons le soleil couchant dorer les Vosges. C’est l’heure à laquelle Papa est parti.
24 juin 1933 – 23 octobre 2014
Je suis triste d'apprendre cette nouvelle, même si elle était prévisible depuis quelques semaines.
RépondreSupprimerAvec toi, sincèrement.
De tout coeur avec toi.
RépondreSupprimerPour avoir vécu la même épreuve il y a maintenant deux ans - si courts, si longs - je connais ta peine et je sais qu'elle ne s'efface pas vraiment, malgré le temps.
Amicalement
PHIL bonjour je suis tellement triste pour toi et ta famille
RépondreSupprimeret apprendre cette nouvelle me rend si triste
Je ne sais pas quoi dire mais c'est une épreuve très difficile à surmonter et si tu désires parler
je suis là
Je suis de tout coeur avec toi, j'ai vécu la même chose et je comprends ce que tu ressens
RépondreSupprimerAmicalement
Très belle image pour accompagner ce départ. Pensées attristées pour toi...
RépondreSupprimerBonjour Philippe. Comme tu manie bien la plume. Je suis sûre que ton papa ressent ce que tu veux lui dire, j'ai toujours été persuadée que la mort n'était qu'un passage mais que nos chers disparus ne nous quittaient jamais vraiment. D'ailleurs, c'est en pensant souvent à eux que l'on prolonge leur vie dans nos têtes et nos coeurs.
RépondreSupprimerJe suis de tout coeur avec toi et comprends ce que tu peux ressentir pour l'avoir vécu deux fois.
La fin des souffrances est une libération, c'est aussi en pensant à cette triste "phrase bateau" qu'on s'aide à accepter.
Tu sais que tu as mon amitié.
Bonjour Philippe. Je suis de tout coeur avec toi, et je compatis à ta peine. Il est dur de voir partir ses parents, même si l'heure pour eux est arrivée. Mais je suis sûre qu'il ne sera jamais bien loin et qu'il t'accompagnera lors de tes balades. Les morts sont absents, pourtant ils sont toujours là, avec nous.
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort, Philippe. Avec toute mon amitié.
Phil je pense fort à lui alors et à vous gros bisous
RépondreSupprimerDe belles couleurs pour accompagner son départ, je suis de tout cœur avec toi Philippe .
RépondreSupprimerBonsoir Philippe,
RépondreSupprimeril est toujours difficile de réconforter le coeur de quelqu'un qui a perdu un parent. Je te souhaite bien du courage pour affronter cette douleur, et peut-être tu pourras trouver un peu d'apaisement lors de tes balades dans la nature. Sincères pensées.
Sincères condoléances Philippe -Cécile
RépondreSupprimerToutes mes condoléances... c'est toujours une déchirure de perdre l'un de ses parents.
RépondreSupprimerBon courage.
Laure
Sincères condoléances Philippe, et juste ça, la douleur ne peut s'apaiser par des mots.
RépondreSupprimerDouces pensées.
Je pense très fort à toi cher Philippe!
RépondreSupprimerJe le sais bien ta douleur!!!!!
Gros bisous
Mais il est toujours dans ton cœur Philippe!
RépondreSupprimerL'essentiel c'est de partir sans souffrir...Tous nos vœux Philippe!
RépondreSupprimerMerci à tous pour vos messages et vos mots de réconfort, amitiés, Philippe
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe sentais bien qu'il se passait quelque chose de grave et je n'osais pas demander de tes nouvelles .Tes mots me bouleversent et je ressens ta peine .Tu as l'apaisement de penser que ton père est parti alors qu 'il était dans sa maison , entouré de l'affection des siens , et non dans le désert affectif d'un hôpital un jour férié J'entendrai moi aussi toujours l"au revoir" que mon mari m'a dit avec tout ce qui lui restait de force et lorsqu'il est mort , je venais de sortir parce qu'on m'avait dit qu'il fallait le laisser se reposer...
Je sais combien les mots sont impuissants et je t'embrasse .
Bel hommage.
RépondreSupprimerÀ un moment ou un autre, nous avons - nous connaîtrons tous ces couchers de soleil.
Bonjour Philippe,
RépondreSupprimeron voudrait nos proches immortels....
Je t'accompagne avec mes pensées dans cette épreuve et te présente mes condoléances.
J'espère te revoir bientôt.
Bises
Bonjour Philippe,
RépondreSupprimerN'ayant plus de tes nouvelles et voyant que ton blog n'avançait plus je me doutais bien de quelque chose. Je compatis et je comprends ta douleur .... mais les mots sont si petits et ne veulent pas dire grand chose.
Tu as toutes mes bonnes pensées et je t'embrasse affectueusement
Aucun mot ne peut exprimer la profonde souffrance que l'on ressent dans telle circonstance... Je t'envoie mes amicales pensées Philippe et t'embrasse
RépondreSupprimerBonjour Philippe,
RépondreSupprimerVenant depuis peu chez toi, j'ignorai la situation de ton père. Les mots que tu as employés m'ont bouleversée. Un hommage pudique mais chaque mot transpire de ton amour pour lui.
Maintenant il est bien, quand à toi, il faut laisser faire le temps.
Je t'embrasse.
je pense très fort à toi et à toute ta famille Philippe , je t'embrasse .
RépondreSupprimerJe ne peux que te dire … COURAGE…Aucun mot n'est assez fort.
RépondreSupprimerJe pense très fort à toi
Merci à tous.
RépondreSupprimerDe tout coeur avec toi, Philippe !
RépondreSupprimerEn passant sur ton blog j'apprends la triste nouvelle . Courage dans ces moments émotionnels si intenses.
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