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Petites fées des Vosges

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Nymphe au corps de feu Les fées ne sont pas encore très nombreuses au Heimbach. Quelques caloptéryx squattent le déversoir de l'étang, je n'y observé aucun agrion, aucune cordulie, aucune libellule à quatre tâches, seules les Nymphes au corps de feu colonisent les rives... Nymphe au corps de feu Nymphe au corps de feu Voir ou revoir : En attendant les Nymphes Nymphes alors !

Perles de la digue

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Orchis pyramidal J'ai souvent pesté ici contre les faucheuses qui ratiboisent les digues du Rhin en plein fleurissement des orchidées. Le "fauchage raisonné" n'est pas la tasse des élus du coin, plus proches des thèses brunes que de la nature. Le printemps pluvieux et les crues ont immobilisé les faucheuses, ainsi les orchidées ont coloré les friches et les talus des digues... Orchis pyramidal Orchis pyramidal Orchis pyramidal Orchis pyramidal Voir ou revoir : Dernières nouvelles des étoiles Orchis de la Pentecôte

Au petit matin

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Bernaches du Canada Au petit matin, quand les papillons se réchauffent au soleil avant de partir au boulot, je croise les fêtards de la plaine. Je n'ai pas toujours l'opportunité ou la lumière suffisante pour les immortaliser. Il me faudrait planquer en affut afin d'obtenir de meilleurs clichés... mais je n'ai pas le courage de servir de garde-manger aux moustiques du Rhin ! Je rêve encore de retrouver le blaireau qui m'a refusé la priorité, le renard qui m'a regardé passer, fier comme un garde-champêtre... Chevreuil Faisan Faisane Lièvre Ouette d'Egypte

Dimanche après-midi

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Caloptéryx (accouplement) Après l'orage du matin, le soleil réunit les badauds sur les rives du Rhin. Les lieux dont je profite en semaine sont envahis. Promeneurs, cyclistes, pêcheurs... Cela me pousse vers un coin plus discret dont j'avais commencé l'exploration l'hiver dernier. J'y suis accueilli par un coeur de Caloptéryx. L'heure est à la romance, les azurés se montrent coopératifs avec le photographe... Marguerites Azurés Dans le canal de décharge, les Ondines ne montrent pas leur visage mais laissent flotter leur chevelure. Sans la chercher vraiment, je découvre une Ophrys abeille parmi une foret d'Orchis pyramidaux. Pour en faire le portrait, je débroussaille, j'écarte quelques brins d'herbe autour de son pied sous l'oeil du Grand cormoran perché au sommet de la digue. Chevelure Ophrys abeille Grand cormoran Le vent brasse tant de pollen qu'il semble neiger sur le canal de décharge. Une petite famille

Rêve blanc

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Acacia (Robinier faux-acacia) C'est un rêve blanc qui envahit et parfume les rives du Rhin. L'acacia est en fleurs ! Acacia (Robinier faux-acacia) Acacia (Robinier faux-acacia) Acacia (Robinier faux-acacia) Acacia (Robinier faux-acacia) Bon dimanche à tous !

Les azurés du Rhin

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Azuré Sur les flancs ensoleillés de la digue qui canalise le Rhin, les azurés batifolent... En fin d'après-midi, ils se hissent au sommet des herbes hautes pour y capter la chaleur du soleil couchant. Quelques uns y passeront la nuit, les autres se laisseront glisser au sol et rejoindront les épis aux premières lueurs du jour. Azuré Azuré En fin d'après-midi, la prise de vue dépend de la force du vent qui agite les herbes. Au sommet de la digue une dépression se crée entre son flanc Est refroidi par le Rhin et son flanc Ouest chauffé par le soleil. Ça bouge en permanence, la mise au point est difficile malgré une belle lumière douce ! Azuré A l'aube, tout est froid et la dépression est nulle, le vent n'apparait qu'après le lever du soleil, quand le flanc Est se réchauffe et que le flanc Ouest, bercé par la Moder toujours dans l'ombre de la haute digue, demeure froid. Dos au soleil, la mise au point est facile car l'herbe ne bouge pa

6 juin

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Lever du soleil sur le Rhin Hier, je suis allé voir le soleil se lever sur le Rhin. Les vagues du fleuve, l'écume, le reflet changeant du soleil... Elle aurait aimé. Peut-être aurait-elle laissé l'empreinte de son pied dans le sable humide. Le Rhin Le Rhin L'empreinte du Rhin Elle est partie le 6 juin 1991. A l’hôpital. En croquant une pomme. Comme Blanche-Neige. Je n’étais pas allé la visiter là-bas quand elle est tombée malade. Je le regrette encore. Elle était douce et gentille. Je ne suis jamais allé fleurir sa tombe. Parce que j'en suis toujours incapable. Elle aurait aimé mes coquelicots. Grand-Mère. Coquelicots Voir ou revoir : Grand-Mère, 50 mgr