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Langue d’oiseau

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Stellaire holostée La stellaire holostée, appelée aussi langue d’oiseau, est la petite fleur du moment. Fine, élancée, elle émerge du tapis d’anémones des bois et des petites pervenches. Pendant que l’ail des ours fait des manières pour fleurir, elle profite des quelques jours de gloire qu’il lui reste. Embaumée par l’odeur de l’ail, qui la remarquera ? Stellaire holostée - 2 Stellaire holostée - 3 Stellaire holostée - 4

Balade fleurie

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Anémones Sylvie Aux cotés des petites pervenches, les anémones Sylvie sont les reines des sous-bois. Peu de temps encore… car l’ail des ours est presque en fleur ! En attendant d’être envahie par son ombre, la stellaire s’épanouit. Anémone Sylvie Ail des ours Stellaire holostée Cardamine des près Au sortir du bois, le prunellier verdit. Pommier, cerisier blanchissent à leur tour la prairie. Sur les talus, euphorbe et pissenlit ne me font pas oublier de saluer le discret muscari qui trône près de la porte d’entrée… Prunellier Euphorbe Pissenlit Muscari

Dernières nouvelles de la nurserie

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Kiki la cigogne En 1972, il n'y avait plus que 9 couples de cigognes dans toute l'Alsace. La décision a été prise de renouer avec les effectifs d'antan et, pour favoriser sa protection et son expansion, des volières ont été créées un peu partout. Depuis plusieurs années, les volières, officiellement abandonnées l'année dernière (il y a plus d’une quinzaine d’années à Seltz), n'abritent aucune pensionnaire : les cigognes sont environ 900 (au moins). Beaucoup d’entre elles font leur nid près de ces anciennes volières, c'est le cas près du Camping des Peupliers. Je lui donné le nom de Nurserie des Peupliers pour une série d'articles sur ce blog, rien d’officiel ;-) Madame couve, Monsieur s’inquiète Bricolage Devoir conjugal Retrouvailles C’est tout pour aujourd’hui !

Rouge

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Que faire un dimanche quand autos et motos arpentent en tous sens les routes ensoleillées de la région ? Trouver un petit coin tranquille des Vosges du Nord, une colline à deux pas du Biesenberg ! Un chemin tapissé de feuilles mortes grimpe entre les arbres jusqu’au sommet. Arrivé là, il n’y a pas de point de vue, on devine à travers les rideaux de feuillus encore nus les montagnes alentour. De la ligne de crête, seuls émergent les rochers rouges. Il suffit de penser aux millions d’années pendant lesquelles les sédiments se sont accumulés, constituant ces grès, pour se sentir tout petit, presque insignifiant. Le vent, la pluie, le gel et les arbres érodent lentement ces géants où je recherche paysages, gorges et cavités… Près de Biesenberg - 2 Près de Biesenberg - 3 Près de Biesenberg - 4 Près de Biesenberg - 5 Près de Biesenberg - 6 Près de Biesenberg - 7