Vers le vent

Schloss Favorite - 1   Le C hâteau de La Favorite est le nom d’une folie (maison de plaisance) bâtie entre 1710 et 1727 à Rastatt-Förch sur ordre de la jeune margrave (marquise) Sibylla Augusta von Baden-Baden. I l était destiné à servir pour les divertissements princiers, les rencontres et les jeux, la chasse, les mascarades, les études et l'éducation des enfants. Le château est entouré d’un parc de style anglais. À l’époque de la margrave, le jardin était dominé par des allées, des parterres symétriques avec fontaines et des orangeries. Au cours des dernières décennies du XVIIIe siècle, le jardin baroque français a été transformé en jardin paysager anglais. Quelques éléments baroques ont été préservés. Un peu à l’écart de l’axe principal se trouve l’ermitage que Sibylla Augusta utilisait pour la prière et la pénitence.    Schloss Favorite - 2 Schloss Favorite - 3 Schloss Favorite - 4 L'escalier Schloss Favorite - 5 La fontaine Schloss Favorite - 6 L'e

Milan noir - 1   Le milan noir revient au printemps en Alsace pour nicher. Malgré sa taille, c’est un oiseau discret que l’on peut confondre de loin avec une buse, rapace présent toute l’année. Hormis ses particularités physiques, le milan noir est souvent accompagné par un cortège de corneilles. Celles-ci veillent sur leurs nids et leurs ressources. Elles empêchent souvent les milans de chasser et de s’emparer de leurs proies au sol (ce qu’elles ne semblent pas faire avec les buses). Ces prises de vues ont eu lieu pendant la fenaison de la prairie face à la maison. Les cigognes semblaient ignorer la présence du milan noir. Ce dernier a décampé alors qu’une compagnie d’étourneaux envahissait la prairie.   Milan noir - 2 Milan noir - 3 Milan noir - 4 Milan noir - 5   Voir ou revoir : Milan noir

Cigogne et cigogneau - 1   Le printemps humide et pluvieux n’a pas gâté les couvées : les nids abritent un cigogneau au lieu des deux ou trois des bonnes années. Pendant qu’une cigogne restée au nid veille sur le cigogneau, l’autre parent va chercher de quoi nourrir sa progéniture. Ça tombe bien, c’est l’heure de la fenaison et, dans l’herbe fauchée, la nourriture abonde ! Nota : Les intempéries ont décimé près de 50% des nids de cigogneaux, a confirmé la Ligue de Protection des Oiseaux en Alsace au Parisien . D'après Dominique Klein, ornithologue, à France Bleu, «60 à 70% des cigogneaux sont morts » (Source : https://www.lefigaro.fr/animaux/alsace-les-intemperies-ont-decime-50-des-niches-de-cigogneaux-20240613 ).   Cigogne Cigogne et cigogneau - 2 Cigognes - 1 Cigognes - 2   Voir ou revoir : Cigogne de l’année Le rêve de la cigogne

Petit sylvain - 1   Petit sylvain n’est pas apparenté avec Sylvain & Sylvette. Ou alors c’est un très lointain cousin. Petit sylvain me narguait depuis des années : impossible de le mettre en boite! Il a eu finalement pitié et a consenti à poser, sans doute attiré par le parfum du tilleul en fleurs..   Petit sylvain - 2 Petit sylvain - 3   Voir ou revoir : Les compagnons du Roessmoerder

Ophrys abeille - 1   Le Rhin n’est pas le terrain le plus favorable aux orchidées sauvages, pourtant elles poussent ! Alors qu’elles sont totalement absentes en plaine, les sols calcaires des rives du Rhin lui conviennent. Il faut fréquenter les piémonts des Vosges pour les admirer de nouveau. Je n’ai aucune certitude car je n’ai trouvé aucune étude sur le sujet : je suppose ! Les premiers travaux de rectification du Rhin entre 1817 et 1876 ont-ils utilisé des remblais calcaires ? C’est peu probable, les matériaux étant convoyés par charrettes à cette époque. Il est plus vraisemblable que les travaux de régularisation du fleuve entrepris de 1907 à 1931 aient permis cet apport de matériaux calcaires. Convoyés soit par péniches depuis le Sundgau puisqu’elles pouvaient circuler sur le fleuve depuis la fin du 19è siècle. Soit par camions en provenance des collines sous-vosgiennes proches. La première venue est l’Orchis militaire puis l’Ophrys abeille et l’Ophrys bourdon, l’

Centaurée jacée   Il y a toujours de quoi s’émerveiller au jardin. J’aime beaucoup ce qui pousse sans demander la permission, là où on ne l’attendait pas. Comme ces nigelles de Damas qui ornent les tombes de nos chers Loulou et Tonnerre. Ou comme ces roses Princesse Alexandra qui semblent vouloir s’échapper de leur pied, histoire de voir si l’herbe est plus verte ailleurs...   Marguerites Nigelle de Damas Nigelle de Damas Pavot de Californie Rose Princesse Alexandra Salsifi des prés Salsifi des prés Scabieuse Scabieuse   Voir ou revoir : Les couleurs du jardin

Roses   Kaysersberg est une petite ville du Haut-Rhin, située entre Colmar et Munster. C’est la cité du Docteur Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix en 1952. C’est une petite ville assez préservée, avec beaucoup de maisons et de bâtiments anciens, et donc très touristique. Depuis 2017 et son titre de « Village préféré des Français », s’y balader est devenu parfois pénible. Je n’ai encore jamais montré de photos des lieux sur ce blog et je n’en manque pas, je connais Kaysersberg depuis que je suis gamin (ce qui ne me rajeunit pas!) : ce sera le sujet d’un prochain billet. En attendant, je vous offre de découvrir les fleurs de notre dernière balade…   Clématite Rose Rosier rugueux Deutzies Rose Deutzies