Der Schwarzwald Le vent semble rire là-bas, Perdu dans sa chevelure d'oiseaux, Et le soleil commence à disparaître. Pourpres ou mauves, Ils gonflent leurs ventres trop doux, Les nuages s'agenouillent, Comme s'ils priaient : Ils laissent leurs entrailles roses s'endormir. Sur la plage, les rêveurs attendent Un grand papillon aux ailes de brume, Un ange mordoré qui, Immobile sur le pont céleste et cotonneux, Irréel, Leur sourira. Il n'y aura qu'un silence à dire, Et les âmes engourdies par le ressac Caresseront l’abîme crépusculaire des nuages. Der Schwarzwald Der Schwarzwald A lire aussi : Histoire sans paroles Dans le rêve, les oiseaux