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Lumière

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Épis L'hiver n'est pas fini. Le brouillard, la pluie froide et le vent le chantent encore. En ces heures grises, je ne rêve pas de fleurs empapillonnées, de libellules aux yeux rouges, j'attends la lumière. Épis Épis

Balade

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Foret vosgienne Le soleil s'était invité pour la journée d'hier. C'était pour moi l'occasion de délaisser les rives froides et venteuses du Rhin pour les ombres de la foret vosgienne. Il faisait à peine 10°C et la lumière annonçait la fin de l'hiver. Je n'avais pas froid. Juste l'envie de retrouver les odeurs des arbres, des feuilles mortes, le chant des oiseaux, l'appel du faucon pèlerin. A un moment de ma balade, j'ai cru voir une feuille morte tomber dans la lumière puis reprendre son vol. Un papillon ? En cette saison ? Je suis resté comme un idiot à regarder cette fée aux ailes jaunes me montrer le chemin... Je l'ai suivie dans la clairière sans jamais la rejoindre. Je n'ai pas pu prendre de photo mais cette apparition m'a réconforté... Foret vosgienne Foret vosgienne A lire aussi : Près du Donon La ligne bleue des Vosges

Les sentinelles

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Rougequeue noir Il est apparu à la mangeoire voilà 2 jours. Je l'ai tout de suite reconnu avec sa queue rouge  et son plumage gris sombre, sa tête presque noire. Le rougequeue ne s'intéresse pas au contenu de la mangeoire. Il effraie et chasse les autres oiseaux. Les moineaux, les verdiers et les pinsons s'enfuient sans combattre devant ce petit oiseau qui ouvre les ailes en sautillant pour se donner de l'importance. Mais il en faut davantage pour apeurer les mésanges. Les charbonnières semblent intriguées tandis que les bleues feignent de l'ignorer. Je l'ai observé repoussant merles et tourterelles 3 à 4 fois plus gros que lui avec témérité, sans jamais se décourager. Son agitation a fini par attirer le rougegorge, indifférent comme lui au contenu de la mangeoire... Rougequeue noir Rougegorge

Vieux saule

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Saule Je prends souvent en photo ce vieux saule. D'autres arbres aussi. Il est des arbres que j'admire mais dont je ne caresse pas l'écorce. Je ne montre pas les arbres que j'étreins. J'oublie même de les photographier. Sur les berges du Fahrgiessen, près des digues et des friches de la Réserve du Delta de la Sauer, dans la prairie qui domine l'étang du Beilenkopf, les arbres que j'aime peuplent mes rêves. Et parfois, la nuit venue, les fées rouges, vertes et bleues libellulent de branche en branche, transformant les vers luisants en gouttes de rosée... A lire aussi : Vieux saule