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Sarcelles d’hiver

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Sarcelles d’hiver Il y a quelques semaines de nombreux oiseaux migrateurs avaient rejoint les sédentaires du Delta de la Sauer. Bernaches du Canada, oies cendrées, cygnes chanteurs et cygnes de Bewick, canards colvert et sarcelles d’hiver... Le niveau de l’eau dans la Réserve naturelle ayant beaucoup baissé ces derniers jours, les oiseaux ne parvenaient plus à trouver leur nourriture. Aussi beaucoup de canards et les cygnes chanteurs sont partis hier et avant-hier. J’ai eu juste le temps de photographier un couple de sarcelles avant leur départ. Sarcelles d’hiver Sarcelles d’hiver

A deux pas

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Cygnes chanteurs J’ai commencé à les entendre depuis mes fenêtres quelques jours avant Noel. Je suis allé plusieurs fois les observer dans les labours près de la maison. Oies ? Cygnes ? Méfiants, très distants, je ne parvenais pas à les approcher sans déclencher un concert de cris. Ne souhaitant pas les affoler, je suis passé les voir régulièrement jusqu’à ce que je les surprenne à portée d’objectif. Cygnes chanteurs Cygnes chanteurs

Les Portes

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Les Portes #1 Mes rêves sont souvent répétitifs, cycliques, obsessionnels. Rochers solitaires, lumière sur la crête d’une montagne, arbres bercés par des champs de fleurs, ciels sombres, monolithes et pierres dressés… Les Portes font partie de ces rêves qui vont, reviennent, m’éveillent et dont je tente, sans succès, de me débarrasser en les recréant en images de synthèse. Pierres dressées, bornes frontières d’un monde imaginaire, stèles de mausolées abandonnées, squelette ou vestiges de temples tombés dans l’oubli, portes fréquentées par la lumière, les oiseaux ou la pluie, je ne sais pas ce qu’elles signifient. Peut-être sont-elles des témoins des lumières anciennes ou plus simplement les portes vers les mondes que je visite ? Je ne sais pas, j’ai oublié… Les Portes #2 Les Portes #3 Les Portes #4 Les Portes #5 Les Portes #6 Les images ont été réalisées avec Vue Infinite 2014 et Photoshop CS6.

Contrejours

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Roessmoerder Les premières photos ont été prises à contre-jour au Roessmoerder, un ancien bras du Rhin. On l’orthographie aussi Rossmoerder, ce qui signifie « meurtrier de chevaux » soit-disant parce que des chevaux auraient été engloutis en voulant traverser l’étang gelé. A mon avis, le nom originel a été déformé pour lui donner un aspect terrifiant. La racine Roess proche de Roech , roselière, et le suffixe Moerder proche de Moer , renflement (la forme évasée de l’étang) me laissent plutôt croire que le nom désignait une vaste roselière (ce qui est le cas). Bien entendu, ça ne fait plus peur, ça fait tout de suite moins folklorique ! Je ne suis pas un spécialiste de l’étymologie mais j’imagine mal comment des chevaux auraient pu se retrouver en plein coeur d’une foret alluviale dense de plusieurs centaines d’hectares. Les paysans d’antan n’étaient pas stupides au point de laisser leurs bêtes en pacage dans un lieu inondé en permanence. La dernière vue montre la rivière Moder v