Vers le vent

Il était une fois une petite poubelle de ville qui s'ennuyait sur son petit bout de trottoir. Elle se dit qu'elle serait bien mieux au milieu de tous ses amis de la foret et s'en alla les rejoindre un soir d'automne... La petite poubelle a depuis pris son envol, le ventre plein de mais. Il suffit qu'un ami sanglier passe près d'elle pour qu'elle retrouve le sourire! Il lui donne du groin sur ses petites fesses et elle lui offre en retour quelques précieuses graines. Que dites-vous? Un chasseur a placé là la petite poubelle? Comme c'est gentil! Je croyais pourtant qu'il y avait trop de gibier... L'écologiss aboie et le rapace (Pygargue à tête blanche) Il était une fois une grosse moissonneuse un peu distraite. Après son passage dans le champ de mais, elle laissait toujours derrière elle 3 ou 4 rangs intacts à la lisière du bois. Les animaux de la foret étaient ravis de cette aubaine! S'ils avaient pu parler, sangliers et chevreuils au

Il a neigé en Alsace pendant la nuit de dimanche. Qui aurait imaginé, il y a quelques années, voir à l'heure de la pause un bouquet de téléphones surgir et s'échanger pour comparer les photos de neige prises dans la matinée? Il a neigé mais ça n'a pas tenu. Je suis sorti dans l'après-midi avec l'APN du boulot pour un motif purement professionnel et, au retour, je me suis fait gentiment chambrer parce que je n'avais pas photographié la neige!... Photos prises en 2010. A voir ou à revoir : Il ne neige plus Mais où sont passés les tutus d'antan ? L'arche

Le Démon Docteur cathodique flic soporifique du téléviseur Le dimanche sous la pluie m'ennuie. Des images de nuages s'évaporent des figures... Les Jumeaux Les ailes de l'Ange A voir ou à revoir : Là-bas, là-bas dans la forêt, forêt Balade chez l'ogre Comment reconnaitre une fée?

Dahlia Après la pluie vient le beau temps. Et le photographe. Dahlia Alors que l'hiver s'avance, j'ai besoin de couleurs, de lumière. Je ne suis guère friand de sorties, de balades sous la pluie. Ces photos de dahlias datent d'avant la maladie de mon père. Lorsque son jardin était un lieu où nous pouvions simplement nous imprégner des couleurs. Puis vint le temps des opérations, des traitements, de la souffrance, des inquiétudes, des nuits écourtées, des somnifères et des matins pénibles. Nous n'avons pas beaucoup regardé ses fleurs pendant ces longs mois où tout le monde trébuchait d'angoisse autour de son lit. Puis, comme mon père avait été notre médicament en bien des occasions, nous avons fait médicament. Chacun, chacune de ses enfants et petits-enfants trouvant sa place auprès de lui, simplement. Lentement, il s'est réincarné, nous autorisant à oublier nos pilules pour dormir. Bientôt, nous regarderons à nouveau ses fleurs... Dahlia