Lorsque j'ai quitté la maison pour rejoindre l'étang, le ciel était nuageux, près de la pluie. Le vent soufflait par rafales, chassait la grisaille jusqu'en Foret Noire. Arrivé au Beilenkopf, j'espérais capter les libellules que je n'avais pu observer la veille. Un superbe machaon m'accueillit et, le temps de sortir l'APN du sac, il était devenu un souvenir... Parfois le vent était mon allié, immobilisant libellules et papillons à portée d'objectif. Parfois le vent murmurait, les emmenant au loin, à l'aplomb des rives, sous les frondaisons des bouleaux et des saules, dans l'ombre des fleurs. Je ne me suis pas énervé, mardi tout lui est permis...