Vers le vent

  La planète Fedora appartient à la Fédération depuis plusieurs millénaires. Elle a été terraformée peu après sa découverte par les Pionniers. Son atmosphère est aujourd’hui respirable, ses eaux de surface sont potables mais ses eaux souterraines demeurent stériles. Les Pionniers espéraient les rendre moins corrosives dans un premier temps grâce à leur génie bactérien. Elles auraient été pompées sans risque pour le matériel, traitées ensuite pour les rendre propres aux usages agricoles et industriels. Les terres immergées sont constituées pour l’essentiel de roches en mouvement perpétuel rendant l’agriculture impossible. La terraformation n’a pas opéré comme prévu : son rythme n’a jamais faibli au cours des ages, au contraire il s’est accru. Fedora est peu à peu délaissée à son sort : les Pionniers qui venaient encore la visiter il y a encore cinq ou six siècles ont aujourd’hui laissé la place aux Ancêtres. Aux âmes fortunées, ces derniers cèdent des concessions funéraires pour re

  Le Bureau Gnome Je pratique la photographie depuis l’age de 15 ans. J’ai appris la prise de vue et les techniques de laboratoire N&B dans le cadre du Club Photo du lycée. Par la suite, j’ai baladé en Afrique de l’Ouest mon appareil reflex Zenith E . Puis, de retour en France, par manque de temps, j’ai délaissé la photo jusqu’à l’apparition des premiers appareils numériques. J’ai pratiqué différents boîtiers compacts et reflex depuis un peu moins de 20 ans. Du Pentax Optio S60 au Canon EOS 6D et 7DmkII dont je profite aujourd’hui. J’utilise Linux comme système d’exploitation depuis une vingtaine d’années. D’abord avec Linux Mandrake puis Linux Ubuntu et Linux Mageia . Souvent en parallèle avec Windows . J’ai aussi utilisé OS X moins de 10 ans. Cela m’a donné la possibilité d’utiliser un grand nombre de logiciels de traitement d’image avec plus ou moins de bonheur. A la fois pour travailler mes photos et mes images de synthèse. Linux Mageia fonctionne seul sur mon ancien

  Depuis que les arbres qui peuplaient notre horizon ont été abattus pour laisser place à un joli lotissement, l’horizon a reculé, les oiseaux ont fui. Heureusement, la brume automnale estompe ce sentiment de morne gâchis – rien ne pousse ici, même pas une brique – et nous offre un tableau, certes un peu frais mais, de saison...

Disteldorf Un soir de Noël, Corine m’a offert le livre de Charles Schlosser « Disteldorf, Terre de charbonniers ». Le maire de Lembach y retrace l’histoire du hameau proche de son bourg des Vosges du Nord. Nous y sommes allés au printemps – je montrerai bientôt les photos sur ce blog – puis nous y sommes retournés en automne pour les lumières et les odeurs de la foret qui sépare Disteldorf de Lembach. Après avoir traversé prairies et vergers, le chemin s’enfonce dans la foret. Champignons, châtaignes, tout est prétexte à s’arrêter le temps d’une photo ou deux. Lumières, couleurs, la foret d’automne est un lieu paisible pour marcher. Nous oublions le but de notre balade, flânant à l’aller comme au retour... Découvrir : Disteldorf Les charbonniers du Fleckenstein

  Dans la foret semi-immergée, les arbres ont froid. Ils tremblent. De la tête au pied. Des racines jusqu’à la cime. Quand un visiteur s’approche, les arbres tentent de se redresser. Instinctivement. Cela surprend toujours. On ne s’y habitude pas vraiment. Les arbres n’ont pas une très bonne vue et nous confondent volontiers avec les porteurs de tronçonneuses et de haches. Ou avec les hordes de rouge vêtues qui se nourrissent du sang des bêtes. Ils ne peuvent alors s’empêcher de trembler. Encore et encore.

  La cascade de Saint-Maurin La cascade de Saint-Maurin est située entre Moustiers-Sainte-Marie et La Palud-sur-Verdon dans les gorges du Verdon. En fait, il s’agit d’une succession de cascades que j’ai tenté de capter depuis la route. Se balader en été avec un APN est un peu risqué : la route est très fréquentée et les motards y prennent des risques insensés. J’ai à nouveau tenté ma chance en octobre dernier, le lieu n’est pas idéal pour les pauses longues et les filés. La cascade de Saint-Maurin La cascade de Saint-Maurin La cascade de Saint-Maurin Pour de plus amples informations : http://notreprovence.fr/verdon_cascades-grottes-saint-maurin.php

  Dans les Vosges du Nord, l’automne ressemble souvent à une frontière d’arbres. Tapi dans leur ombre, l’amateur de puzzles serait aux anges : 5000, 10000 pièces ? Il faut parfois traverser de sombres guets boueux pour retrouver la lumière des hêtres. Plus loin, le reflet des arbres s’engourdit tandis qu’un hêtre brille des ses derniers feux. La nuit arrive. La frontière des arbres devient infranchissable.